Et voilà, encore une fois les habitants de notre ville seront frustrés d’un désir légitime de justice… Mais qu’est – ce que la justice aujourd’hui ? Rien d’autre qu’un grand bazar commercial où excelle Maître Machin et consort, un business où seul compte les capacités financières du prévenu. Victor Hugo disait en son temps « selon que vous serez puissant où misérable »… Cela est encore plus vrai aujourd’hui ! La justice, qui se devrait d’avoir une vertu pédagogique sur notre appréciation des lois, s’est quelques peu enlisée sur le côté technique négligeant le côté morale de ces mêmes lois. Résultat ! Des injustices quotidiennes. Oui, Maître, « morale », ce mot souvent cité devant les journalistes et dont vous semblez avoir perdu le sens véritable. Comme toute votre caste, appelez improprement « as » du barreau, vous vous êtes fait la spécialité de défendre l’indéfendable et pire encore, de dispenser les transgresseurs de peines judiciaires, les autorisant dés lors tacitement, à tous se permettre. Pourquoi se gêner, puisque l’avocat trouvera un vice de procédure, chicanera sur des détails techniques qui feront de l’offenseur, l’offensé ! Absolution totale, affaire suivante ! Voilà la morale des avocats. Prenez garde toutefois qu’un jour, la justice populaire ne vous rattrape et exige des comptes à votre caste. Les barreaux pour les « as » du barreau, que
la Providence
me permette de vivre assez longtemps pour savourer cette ironie.
PW